[i574]                                           DE LA VILLE DE PARIS.                                               225
CCCCVI-CCCCVII. — [Lettres du Roy pour le payement de l'emprunct general;
---- ET POUR l'ANNONCE DE SON SACRE PROCHAIN À REIMS.]
Reçues après le 3o novembre 1574. (Fol. 356 r°.)
D'Avignon, 3o novembre. De par le Roy.
cité1'2', vous y maintiendrez le repos et tranquilité qui y a tousjours continué par vostre soing et vigillence, dont nous avons tout contantement.
Trés chers et bien aînez,
"Nous vous avons ces jours icy escript que eus-
"Nous donnons ordre à noz affères par deçà avec la meilleure dilligence qu'il nous est possible, pour, après que y aurons pourveu à tout pour le bien de nostre service, nous acheminer en nostre ville de Reims et y estre pour nostre sacre vers la fin du mois de Janvier prochain, et bien tost après aud, Paris (3>.
« Ce pendant, nous desirons que vous nous escrip-viez, toutes les sepmaines une fois, de l'estat de nos-treditte ville et comme tout se comportera à repos et transquilité : qui est ce que nous desirons aussi le plus.
«Donné à Avignon, le dernier jour de Novembre 1574.n
Ainsy signé : "HENRY". El plus bas : " Pinart ".
Et encores au doz est escript ce qui s'ensuict : A noz trés chers et bien amez les Prevost des Mar­chans et Eschevins de nostre bonne Ville et Cité de Paris.
siez à fere cn sorte que ce qui reste de l'emprunct general feust achevé d'acquitter et satiffere'1'; mais, à ce que nous avons veu presentement au Conseil de noz Finances, il ne se faict pas grande dilligence en cella : occazion pourquoy nous avons advisé vous faire encores ceste despeche, pour vous dire que nous entendons qu'il soict en cella faict tout ce que vous congnoistrez necessere pour faire en sorte que les deniers qui en restent à fournir le soient le plus promptement et dilligemment qu'il vous sera pos­sible, el en sorte que nous en puissions avoir con­tentement, et que congnoissions que vous vous y serez employez de l'affection que devez et qu'atten­dons de vous pour le bien de nostre service.
«Ce pendant, nous nous asseurons que, conti-nuans à votre debvoir d'observer l'ordre qui vous fut laissé par la Royne, notre trés honnorée Dame et Mere, pour la garde de nostre bonne ville et
CCCCV1II, — Demission de m' François de Vigny
DE SON ESTAT DE RECEVEUR GENERAL DU CLERGÉ". . 4 décembre 157V1. (Fol. 172 r°.)
Ce jour d'huy, date.de ces presentes, est comparu, au Bureau de l'Hostel de la Ville de Paris, m0 François de Vigny le jeune, receveur general du Clergé de France; lequel a décleré à nous, Prevost des Mar­chans et Eschevins de laditte Ville, que :
" Suivant les contractz et obligations par cy devant passez entre le dict Clergé et lad. Ville, icelluy de Vigny s'estoit depuis ung an obligé à laditte Ville pour le paiement des rentes constituées sur ledict Clergé, au lieu et par la demission faitte par noble homme maistre Claude Marcel, lors receveur general dudict Clergé <4>, et dont ledict de Vigny se peult
descharger en le faisant sçavoir et le declairant à la­ditte Ville six mois auparavant, comme à present il faict, ayant depuis saditte obligation esté chargé de l'exercice de la recepte de laditte Ville et pourveu à l'estat d'icelle.
"A ceste cause, icelluy de Vigny, suivant lesdictz contractz et pour avoir plus de moien et de com­modité fere service au Roy et à lad. Ville, et s'ac­quitter de son estat de laditte recepte de la Ville, nous a dict et declairé qu'il ne veult et n'entend plus demourer et estre obligé ausdictz contractz et obli­gations par luy passez pour le faict de la recepte
O Letlres du 8 novembre : ci dessus, art. CCCXCVI. . (-) Ordonnance du 7 août : ci-dessus, art. CCCXLVIII. -3' Cf. la note 2 de la page 220.
-"' C'est à la fin de l'année 1573 que François II de Vigny remplaça Claude Marcel comme receveur général du Clergé; voir ci-dessus, art. CCXXV.
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